EDITO

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CONTINUONS LE COMBAT !

Notre 9e congrès approche (5 au 9 décembre à Lille) et si le mandat en cours se termine avec ses nécessaires bilans et rapport d’activités, c’est une nouvelle occasion de débattre de nos orientations politiques, de redéfinir et affirmer nos chantiers prioritaires ainsi que les luttes à poursuivre pour protéger nos conquis sociaux ou à mener pour en obtenir d’autres indispensables.

C’est aussi le temps du renouvellement de nos instances, en particulier d’accueillir au sein de notre Conseil national celles et ceux qui souhaitent s’engager activement dans la vie de notre syndicat, nourrir sa pensée comme organiser son action dans tous les domaines où il doit faire entendre sa voix, défendre, proposer, négocier…

C’est encore le moment de mobiliser nos camarades et plus largement tous les artistes-interprètes pour poursuivre nos combats qui demeurent nombreux.

Nous ne sommes pas débarrassé·es du virus Covid, mais surtout pas de la politique de nos gouvernants, malveillante pour nos secteurs d’activités fragilisés tant par l’un que par l’autre.

Les inégalités se creusent un peu plus chaque jour, les réformes injustes (retraite et assurance chômage) sont remises à l’ordre du jour sans que nos arguments pertinents n’aient été entendus et la place de l’art et de l’artiste dans notre société est sans cesse attaquée, voire niée, alors que les périodes où il a été impossible de rencontrer le public ont révélé, s’il en était besoin, sa nécessaire fonction ! L’art et la culture n’ont plus à démontrer leur dimension émancipatrice, ni à quel point ils contribuent à maintenir dans l’humanité la liberté de pensée et d’expression. C’est une part vitale de nos sociétés, au même titre que la santé, l’éducation, etc.

Nous ne devons pas accepter le mépris manifesté par celles et ceux qui gouvernent. Nous devons, toutes et tous ensemble, faire valoir la valeur des métiers que nous pratiquons, et rester uni·es dans notre diversité !

Nous en aurons besoin pour être solidaires et nous soutenir, pour résister avec force aux assauts qui nous meurtrissent et pour, peut-être, un jour heureux, obtenir un vrai débat sur la place de l’artiste dans la société et ainsi voir nos emplois pris en compte dans une politique culturelle ambitieuse.