A 10h sur la Place Edouard Herriot, derrière l'Assemblée Nationale, nous viendrons soutenir la délégation qui demande à être reçue au moment où l'Assemblée nationale s'apprète à voter le projet de loi des finances 2014. Où sont les promesses de François HOLLANDE ? Monsieur Hollande, dans un discours de campagne en mars 2012, défendait à juste titre la « sanctuarisation » des budgets de la Culture, qui ne peut être « une variable d’ajustement en période de crise ». Or une nouvelle fois, le projet de loi de finances 2014 prévoit une baisse, de 2 %, ramenant le budget à son niveau d’avant 1981 ! Les opérateurs publics sont ponctionnés de 148 M€ : prélèvements exceptionnels sur les opérateurs du ministère de 20 M€ (théâtres nationaux, musées…), 38 M€ sur l’audiovisuel public, 90 millions au CNC… Selon les lignes budgétaires, les crédits de soutien à la création, les aides à la presse sont encore en baisse, et comme le plan est triennal, ce sera encore le cas en 2015 ! Conséquence directe: l’austérité se traduit par des destructions d’emploi. Ainsi le plan social à France télévisions annonce 320 M€ d’économie et 361 suppressions de postes à temps plein, en réalité le double avec les emplois occupés par des salariés intermittents amenés à disparaître. Les coups bas pleuvent à travers la loi de décentralisation (dont certains articles pourraient remettre en cause le réseau des DRAC) et le report de l’examen de la loi sur la création artistique. Les inquiétudes demeurent à propos de la future négociation assurance chômage, repoussée à début 2014. Nous exigeons que redeviennent des priorités : l’emploi et l’accès à la culture pour toutes et tous, dans un projet de société qui s’oppose aux idées nauséabondes du Front National. Nous protestons contre des « économies » qui ne pèsent rien dans les comptes publics mais ont des conséquences pour nos emplois, nos métiers et les missions de service public ! Pour l’emploi et pour retrouver une ambition de politique culturelle, venons soutenir la delegation qui demandera à être reçue par les députés.
Tous les salariés doivent faire l’objet d’une visite médicale tous les 2 ans, tous les ans pour ceux qui relèvent d’une surveillance renforcée en raison des risques encourus à leur poste de travail. Cette visite est financée par une cotisation patronale. Le Centre médical de la Bourse (CMB), qui gère le suivi médical des intermittents, a considéré qu’il était nécessaire de maintenir une fréquence annuelle pour les professionnels du spectacle.
- Pour les artistes résidant en Ile de France : le CMB avise par courrier une fois par an d’avoir à prendre rendez-vous soit par Internet, soit par téléphone.
- Pour les artistes résidant en région : le CMB adresse un bon de prise en charge qui permet de prendre rendez-vous avec un service de santé au travail proche du domicile.
- Nouvellement salarié sous contrat à durée déterminée, c’est l’employeur qui doit déclencher la prise de rendez-vous en Ile de France ou l’envoi du bon de prise en charge en région.