Edito

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On pourrait se penser pris dans un tourbillon, un mouvement puissant et inéluctable. On regarde la violence policière augmenter et les droits des citoyen·ne·s fortement restreints. On se tourne vers nos métiers et partout c’est la confusion : les fondement de nos formations professionnelles initiales ou continues sont fragilisés, l’assurance chômage est entre les mains d’un gouvernement qui tend l’oreille à la Cour des comptes, face aux défis du numérique et du droit d’auteur à l’heure d’internet beaucoup se sentent trop petits, et dans cette ambiance délétère, chacun pourrait être tenté par le repli sur soi, le chacun pour soi et la sauvegarde de soi.

Pourtant le SFA compte chaque semaine de nombreux nouveaux syndiqué·e·s. Sa direction, qu’il s’agisse du Conseil national, du Bureau national ou de la Délégation générale, est plurielle, plus mixte et en grande partie renouvelée, apportant une énergie nouvelle à notre syndicat.

Dans ce marasme, il semble bien que la réponse des artistes interprètes est de se lever et de s’organiser pour l’avenir.

Car le syndicat est le lieu où nous construisons l’avenir pour nos métiers. Par le débat, la construction collective, créons, inventons les conditions d’exercice de demain. Et c’est en restant différents mais unis que nous trouverons le meilleur chemin.

Alors soyons nombreux, rencontrons-nous pour échanger, et soyons solidaires dans cette période trouble.

Le SFA sera présent au Printemps de Bourges en avril prochain. Comme chaque année les artistes des musiques actuelles syndiqué·e·s iront à la rencontre de ceux qui ne le sont pas encore. Car c’est ainsi que l’on grandit, collectivement.

Pour construire et améliorer les droits des artistes interprètes, nous vous rappelons qu’il est important d’apporter votre soutien par le vote à nos militant·e·s et sympathisant·e·s qui se présenteront aux élections ADAMI et FNAS !

Gageons que ce printemps sera porteur d’espoirs et de victoires, aux couleurs de la fraternité et de la sororité.