Le SFA se mobilise cette année encore à l'occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Année après année, les statistiques nous démontrent, hélas, que l'égalité professionnelle est loin d'être une réalité, à l'échelle de la société, mais aussi dans le secteur du spectacle, du cinéma et de l'audiovisuel. Tout démontre que les femmes subissent d’importantes discriminations salariales et de rémunérations dans ces champs d'activité, quels que soient les métiers, les disciplines dans lesquelles elles exercent. Ces discriminations, accrues par la précarité des emplois, s’accentuent avec l’âge et la maternité. L’invisibilité des femmes et de leur travail, sur les plateaux, sur les écrans ou dans les expositions est toujours vivace. Si nous avons enregistré quelques victoires ces dernières années, grâce à la mobilisation de la Cgt Spectacle et de ses syndicats (meilleure prise en compte du congé maternité dans l'accord du 28 avril 2016 sur l'indemnisation du chômage des salarié.e.s intermittent.e.s ; dispositif d'aide à la garde d'enfant(s) pour les salarié.e.s intermittent.e.s dans le cadre du FONPEPS), le chantier pour une égalité entre les femmes et les hommes reste vaste.
La Cgt Spectacle et ses syndicats revendiquent notamment :
- Des accords égalité femmes hommes dans les entreprises et dans tous les champs de conventions collectives prenant en compte l’emploi discontinu des salarié-e-s intermittent-e-s, les rythmes de travail du secteur, et élargissant les obligations aux très petites structures, représentant plus de 90 % des entreprises du secteur ;
- Des incitations à la création de rôles de femmes contrecarrant notamment les stéréotypes de genre dans les distributions ;
- L’amélioration de la visibilité des femmes dans les journaux télévisés et les émissions politiques ;
- Un travail pour la valorisation des filières à prédominance féminine ;
- Des mesures pour une meilleure mixité dans les métiers de nos secteurs ;
- Une campagne pour lutter contre les clichés sexistes à l’embauche ;
- Le vif encouragement des organismes de formation à prendre en compte cette problématique, dans leurs recrutements comme dans leurs projets pédagogiques ;
- Une charte pour le respect des questions d’égalité lors de l’attribution de subventions et aides ;
- La mise en place d’une cellule ministérielle permettant d’agir contre le harcèlement discriminatoire, les agissements sexistes et les violences sexuelles.
Toutes et tous, prenons notre part à la mobilisation pour que le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, soit une réussite.
Vous pouvez vous aussi participer à cette campagne :
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