La CGT a décidé d’appeler le 5 février à une journée de grève interprofessionnelle.

Le SFA décide lui aussi d’appeler les artistes à se mobiliser le 5, notamment par la grève.  Ce climat de recul social nous touche aussi. Nous sommes toutes et tous concerné·e·s par les attaques contre la protection des salarié·e·s, par les menaces de CAP22 qui conjuguées aux baisses de budgets des différentes collectivités territoriales attaquent la vitalité et la diversité artistique mettant en œuvre une raréfaction de l’emploi, par les attaques contre les libertés publiques…. Sans oublier bien sûr la réforme de l’assurance chômage. Les lettres de cadrage restent une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes.

Certes, le président Macron a concédé quelques mesurettes au mouvement des gilets jaunes, tout en espérant pouvoir ainsi tenir son agenda de contre-réformes : attaques contre les retraites, contre l’assurance chômage, réduction des dépenses publiques, déconstruction des services publics dont celui de la Culture … Le fond de la politique libérale du gouvernement reste en place, avec les conséquences néfastes pour les salariée.e.s et retraité.e.s, dont les artistes interprètes.

Voilà pourquoi le SFA appelle aujourd’hui toute et tous les artistes interprètes à se mobiliser le 5 février : en rejoignant les manifestations, rassemblements et actions qui auront lieu ; en organisant des assemblées sur nos lieux de travail entre toutes les équipes ; en prenant la parole avant le lever de rideau (vous trouverez ci-dessous à cet effet un texte qui peut aider à ces prises de parole) ; enfin, dès que c’est possible, en étant soi-même en grève (des préavis ont été déposés par la fédération Cgt du spectacle couvrant l'ensemble des salarié·e·s).