La septième séance de non négociation s'est tenue ce lundi 30 mai, au Medef.
La CGT, soutenue par la CFDT, FO et l'UPA, a dénoncé les propos indignes et irresponsables de Pierre Gattaz à notre encontre .
Cette séance avait comme ordre du jour:
- une nouvelle date fixée au 16 juin, annoncée comme la dernière séance
- l'accord de la branche spectacle
- le débat autour des propositions des organisations syndicales et patronales
A nouveau le Medef a rappelé son opposition à toute recette nouvelle malgré la demande unanime des organisations de salarié-e-s . Le constat est clair : la négociation n'ayant toujours pas commencé du fait du patronat, il n'y aura pas d'accord le 16 juin, ce qui nécessite d'ores et déjà une prorogation. L'objectif du patronat est de continuer le chantage sur le gouvernement et la loi Travail et empêcher l'entrée en vigueur de l'accord de la branche spectacle. Cet accord est pourtant unanime : la CGT est donc très étonnée que CFDT, CFTC et CGC déjugent l'accord signé par leurs fédérations.
Entre les déclarations de Pierre Gattaz et cette séance de négociation, le Medef démontre sa responsabilité dans le blocage de la démocratie sociale. A quoi joue le patronat en allumant un nouvel incendie ? A quoi jouent ceux qui soufflent sur les braises en ne respectant pas l'accord qu'ils ont signé?
La Cgt exige de nouvelles recettes pour protéger tou-te-s les précaires et privé-e-s d'emploi et contrer les baisses de droits envisagées.
La Cgt exige la mise en œuvre de l'accord pour les artistes et technicien-ne-s intermittent-e-s du spectacle au 1er juillet : la balle est dans le camp du gouvernement.
La mobilisation et la convergence des luttes sont plus que jamais d'actualité !