Le 19 juin se tiendra le conseil d'administration de l'UNEDIC, organisme où sont gérés les droits à l'assurance chômage. Depuis plusieurs années, le patronat emmené par le MEDEF refuse chaque mois de juin d'augmenter les allocations des salariés privés d'emploi. Cela constitue de fait une baisse en euros constants, qui s'ajoute à la perte de droits induite par la baisse du taux de remplacement depuis des années (57% aujourd'hui contre 70% il y a 30 ans).
Cette baisse s'applique aussi bien aux allocataires du régime général, qu'aux intérimaires ou aux intermittents du spectacle. Pendant ce temps, Macron et son gouvernement comptent, dans la foulée de ses attaques contre le Code du Travail, remettre en cause les droits à l'assurance chômage, avec l'intention de faire de nouvelles économies sur le dos des chômeurs.