Journée nationale d’actions à Paris, en régions…
APPEL POUR L’AQUITAINE
Lundi 29 mars 2010 à 14h30
Rassemblement au Grand Théâtre – Opéra de Bordeaux
« Une des réponses à la crise, c’est la culture » affirmait, le 7 janvier dernier, le Président de la République. Pourtant, une avalanche de « réformes » visent à très court terme à réduire l’éducation, la création et la diffusion artistiques. En faisant reculer les responsabilités de l’état et les financements publics, en mettant à mal les services publics (éducation, santé, énergie… audiovisuel et culture) au profit du privé, et en démantelant notre système de protection sociale (assurance maladie, retraite, assurance chômage …), le gouvernement s’attaque au programme du Conseil National de la Résistance et aux principes de solidarité entre salariés, citoyens…
La responsabilité publique de l’Etat se désintègre méthodiquement et vide le ministère de la Culture et de la Communication de son rôle moteur par :
- l’action conjuguée de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) qui, sous le prétexte de maigres économies sur un budget insuffisant, supprime des Directions historiques, tente de brader l’ensemble des Monuments Nationaux…
- les activités du « Conseil de la création artistique », contre-ministère présidé par N. Sarkozy et animé par M. Karmitz qui puise dans le budget du ministère pour financer des « projets » démagogiques et populistes.
- un projet de refonte des labels qui va mettre en péril l’existence d’un certain nombre d’entreprises subventionnées.
L’Etat Sarkozyste veut aussi « réformer » les collectivités
territoriales, qui assurent près de 70 % du financement public de la culture.
Il les frappe à la caisse d’ores et déjà par des transferts de charge sans les
compensations financières équivalentes…
Qu’adviendra-t-il du financement associé à la culture ? une réelle menace pèse dans d’autres secteurs frappés actuellement par la crise, les salariés seront les premiers touchés : risque de destruction d’emplois permanents et intermittents, compression des salaires, détérioration des conditions de travail…
Nous devons tous nous rassembler massivement le 29 mars, et lors des mobilisations qui suivront, contre la régression des politiques culturelles et pour une loi de programmation et d’orientation pour la culture qui permettrait de mettre en œuvre une politique ambitieuse et assurer la pérennité de nos entreprises et de nos emplois.
L’heure n’est pas au fatalisme !
Pour permettre au plus grand nombre de participer
à cette journée, des préavis de grève ont été déposés à l’ensemble des
syndicats d’employeurs de notre champ.