Paris : 18h, place Saint Augustin; Avignon : 18h30, Palais de justice; Blois : 18h devant la préfecture; Châtellerault : Mairie 18h30; Clermont-Ferrand : 17h30 Palais de Justice; Lyon : 19h Préfecture; Marseille : 18h, Palais de justice; Montauban : 18h Palais de justice; Montpellier : 18h30, Préfecture; Nice : 12h30 place Pierre Gautier; Paris : 18h, place Saint Augustin; Pau : 18h30, Préfecture; Périgueux : 18h, Palais de justice; Poitiers : 18h30 devant l’ancien Palais de justice; Tarbes : 18h, Palais de justice; Toulouse : précisions à venir; Tours : 18h, Palais de justice
Contre leur vieux monde, pour un monde sans violence sexiste et sexuelle,
tant qu’il le faudra !
Six ans après le déclenchement de #METOO, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles a fait de grandes avancées. Mais à mesure que le monde prend conscience de l'ampleur des violences faites aux femmes et aux minorités de genre, à mesure que l’on s’outille pour qualifier des agissements et des comportements désormais jugés inacceptables, la parole des victimes et de celles et ceux qui les défendent devient insupportable pour le groupe qui voit sa toute puissance remise en cause.
Le président Macron l’a parfaitement illustré en s'empressant de défendre publiquement Gérard Depardieu après le déferlement d'obscénités proférées par ce dernier dans le magazine “ complément d’enquête “ diffusé sur France 2, mais également après le dépôt de nouvelles plaintes alors qu’il est déjà mis en examen pour viols et agressions sexuelles.
Cette réaction met l’accent sur une défense en positif de droits et de valeurs : la liberté d’importuner, la présomption d’innocence, on invoque l’énorme talent de l’artiste. Mais ne nous y méprenons pas. C’est une réaction antiféministe et anti égalitaire.
Le talent et la renommée d’un artiste ne sauraient en aucun cas être des gages d’innocences. C’est au contraire leur place dans les tournages et sur les plateaux qui leur donne un sentiment d'impunité, réduisant des équipes entières au silence.
Il n’est pas question de remettre en question la présomption d’innocence. La seule parole d’une victime présumée ne suffit pas à condamner un agresseur présumé. Mais la présomption de sincérité fait que cette seule parole doit être entendue. C’est une question de décence, mais c’est également une condition nécessaire à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.
C’est pourquoi nous continuons à lutter et à nous élever dès que la parole des victimes est niée, étouffée et insultée. Soyons nombreux et nombreuses dans la rue jeudi 11 janvier !
Rassemblements jeudi 11 janvier devant toutes les préfectures ou les palais de Justice à l'appel du collectif Grève Féministe.
Avignon : 18h30, Palais de justice
Blois : 18h devant la préfecture
Châtellerault : Mairie 18h30
Clermont-Ferrand : 17h30 Palais de Justice
Lyon : 19h Préfecture
Marseille : 18h, Palais de justice
Montauban : 18h Palais de justice
Montpellier : 18h30, Préfecture
Nice : 12h30 place Pierre Gautier
Paris : 18h, place Saint Augustin
Pau : 18h30, Préfecture
Périgueux : 18h, Palais de justice
Poitiers : 18h30 devant l’ancien Palais de justice
Tarbes : 18h, Palais de justice
Toulouse : précisions à venir
Tours : 18h, Palais de justice
Lire l'appel du groupe #grèveféministe