Si vous êtes associé·e de l’Adami, vous avez dû recevoir un courriel vous invitant à participer au vote pour le renouvellement d’un tiers des membres de son Conseil d’administration. Le vote se déroule de mardi 30 mai au 26 juin par Internet. Le SFA, créateur de l’Adami en 1955, et le SNAM (Syndicat national des artistes musiciens) vous proposent de voter pour huit artistes que nous pensons à même de contribuer efficacement à la vie de cet organisme, ô combien important !
Quels sont les enjeux auxquels sont confrontés l’Adami, sa direction élue et nos professions ?
- Rendre effectifs les gains obtenus pour la reconnaissance et la rémunération des droits de propriété intellectuelle des artistes interprètes
o Nos syndicats, avec les autres syndicats de la Fédération internationale des acteurs et de la Fédération internationale des musiciens, ont bataillé des années pour obtenir la directive communautaire sur les droits d’auteur et droits voisins qui donne aux artistes enfin un cadre exigeant une meilleure rémunération pour l’exploitation de leur travail sur Internet. La coopération avec l’Adami sur ce dossier a été exemplaire. L’ordonnance du 12 mai 2021 a transposé ce texte en droit français, ouvrant aux artistes le droit à une rémunération appropriée et proportionnelle à la valeur économique potentielle ou réelle de leur travail enregistré. Cette avancée doit améliorer effectivement la rémunération des artistes interprètes dans tous les domaines : à la télévision, au cinéma, à la radio, dans la production phonographique, pour les jeux vidéo ou les livres audio….
▪ Les plateformes de mise à disposition comme Netflix, Amazon Prime, Disney+, etc. doivent contribuer davantage à la rémunération des artistes.
▪ Certaines dispositions des conventions collectives de télévision, du cinéma, de la radio doivent être revues à la lumière de l’ordonnance. L’expertise de l’Adami pourra aider les syndicats à les améliorer. Il va de même pour les négociations actuellement bloquées concernant l’enregistrement des spectacles vivants, dans les secteurs privés et subventionnés.
- Obtenir ensemble la prolongation de la durée légale des droits dans le secteur audiovisuel de 50 à 70 ans, comme cela a été fait dans le domaine sonore.
- Chercher des mécanismes pour compenser les conséquences sur l’aide à la création en France, de la décision de la Cour de justice européenne obligeant le paiement des redevances de copie privée et rémunération équitable à tous les artistes diffusés, même si leur pays d’origine n’a pas de système comparable.
- Renforcer et améliorer la redevance sur la copie privée, actuellement très menacée
- Maintenir et renforcer encore les aides aux artistes
o Poursuivre l’aide sociale
o Prioriser les aides à l’emploi
- L’intelligence artificielle générative soulève des inquiétudes justifiées des artistes interprètes, comme des autres ayants droits. L’emploi et les droits de propriété intellectuelle sont également menacés. Un travail conjoint avec les syndicats et les fédérations internationales des artistes et des OGC est urgent dans un contexte d’évolution accélérée des pratiques.
- Renforcer notre organisme de gestion collective (OGC) indépendant, l’Adami, confronté à une diminution des perceptions issues des licences légales, en cherchant de nouvelles ressources, des partenariats et des mandats individuels et collectifs pour la perception de droits exclusifs.
- Défendre l’indépendance de l’Adami dans la détermination de sa politique des aides et l’attribution de celles-ci
Quels sont les résultats obtenus, grâce en bonne partie à l’implication des élu.e.s soutenu.e.s par nos syndicats ?
· La Garantie de Rémunération Minimale pour le streaming musical, promise depuis 2016 ;
· Une réforme et développement des aides à la création et à l’emploi de l’Adami, malgré les pressions sur les ressources ;
· Un soutien social aux artistes, important en période de crise sanitaire et durant la sortie progressive de la crise ;
· Des réformes statutaires visant à féminiser et rajeunir la gouvernance de l’Adami.
Tout en poursuivant dans cette voie de développement créatif au service des artistes, les candidat.e.s que nous soutenons s’engagent à entreprendre en toute liberté un bilan continu de leurs décisions et des réformes statutaires qui ont été votées.
QUEL·LE·S ARTISTES POUR GÉRER L'ADAMI ?
Nous voulons que l’Adami soit gérée par des artistes interprètes ouvert·e·s à l’avenir, conscient·e·s des acquis, prêt.e.s à se former et à s’engager dans le développement et la défense des droits de propriété intellectuelle des artistes interprètes et à l’évolution et à la consolidation de notre organisme de gestion collective. C’est pourquoi le SFA vous invite à voter pour les artistes suivant.e.s, des artistes d’expérience, venant d’horizons divers, qui ont lu et exprimé leur accord avec les orientations ci-dessus. Quel que soit votre métier, nous vous encourageons à voter pour des candidat.e.s dans TOUTES les catégories. Le SFA et le SNAM vous demandent vivement de voter pour TOUTES et TOUS les artistes ci-dessous, dont ils soutiennent les candidatures.
C’est ainsi qu’avec les administrateurs déjà en place, elles et ils pourront former l’équipe cohérente, solidaire et dynamique dont l’Adami a besoin. La plupart de ces artistes ont une expérience au sein de l’Adami, nécessaire à un moment où elle doit assumer une évolution générationnelle de sa direction. Notre soutien représente aussi notre volonté de renouveler progressivement les instances de la société, afin de faire avancer les droits des artistes interprètes.
Artistes dramatiques
Véronique ATALY
François DUNOYER
Massimo RIGGI
Valérie VOGT
Artistes de variétés, jazz et musiques actuelles
André CECCARELLI
Jessie CHATON
Dorothée HANNEQUIN (dite The Rodeo)
Artiste lyrique
Sonia NIGOGHOSSIAN
Nous vous demandons de voter pour TOUTES et TOUS les artistes ci-dessus.
Aussi, nous soutenons la candidature pour le Conseil de surveillance de :
Martial MURRAY