Article paru dans Plateaux n°198 - 3ème trimestre 2009
Rémy, tu étais sur scène, à nos côtés, dans les mots de Jean Tardieu, ce clown grave et rêveur d’où émanait un charme poétique dont tout le spectacle se trouvait pénétré.
Rémy, tu étais dans la vie cet ami peu démonstratif mais si présent pour l’essentiel.
Rémy, tu étais cet homme ardent, prompt à se battre contre l’injustice et dont l’attachement au combat des acteurs n’a jamais faibli.
Rémy, au théâtre, au cinéma, à la télévision, dans ton écriture comme dans ta vie, tu avais, sans tapage, l’exigence d’un véritable artiste.
Rémy, tu as eu comme seul tort de partir trop vite, sans même dire au revoir et nous laisser comme des idiots à pleurer celui qu’on aimait tant.
Isa Mercure et Gilles Guillot au nom de ses nombreux amis du Théâtre du Barouf
et de tous ceux qui se reconnaissent dans ces mots.