Certaines collectivités territoriales coupent les aides à la culture laissant le secteur exsangue, le gel des budgets du ministère menace la pérennité du FONPEPS (aides à l’emploi dans nos secteur entre autres), la fragilisation de l’ensemble de la protection sociale nous précarise encore plus. Face à ce déferlement d’attaques contre notre secteur et contre nos conquis sociaux, les travailleurs et travailleuses de l’art et de la culture se lèvent et s'organisent.
Un peu partout, les assemblées générales ont fait le plein. Les artistes interprètes y étaient très présent.es aux côtés de tous les autres corps de métiers.
Les actions déjà menées ont permis de rendre visible et lisible notre mouvement contre la politique d’austérité qui nous frappe, pour défendre l’importance de la culture sur tous les territoires, rappeler que nous sommes essentiels, dénoncer ceux et celles qui veulent nous museler par la censure, par le refus de programmer, par l’intimidation, par les coupes budgétaires ciblées .
Le SFA prend toute sa part dans ce combat et appelle tous les artistes à rejoindre le mouvement, en participant aux actions et en construisant la suite.
Une grande semaine d’actions et manifestations se prépare du 17 au 23 Mars pour donner encore plus d’ampleur à notre mouvement, avec pour point d’orgue le 20 Mars à travers une grande journée d’appel à la grève.
Si le message politique actuel est qu’on peut se passer de culture et des artistes alors montrons au gouvernement, aux élu.es qui nous sacrifient, ce que cela signifie. Nous sommes partout, nous travaillons dans tous les contextes : centres sociaux, théâtres, cirques, hôpitaux, crèches, écoles, entreprises, cabarets, rues, salles de concert, lycées, collèges, bistrots, restaurants, MJC, etc… partout nous jouons, partout nous rencontrons le public, nous discutons, nous portons la beauté et la diversité de notre art.
Nous sommes essentiels, ce que nous faisons est essentiel, pour faire grandir, rencontrer, partager, nourrir sa curiosité, aiguiser son esprit critique, se soigner, rire, pleurer, danser, chanter...
Alors le 20 Mars montrons ce que cela signifie si tout s’arrête !
Parlons-en aux collègues et organisons-nous. Si chacun participe de la lutte commune, nous pouvons gagner. La riposte a déjà commencé.