Les transpositions de la Directive sur le droit d’auteur·rice dans le marché
unique numérique (DAMUN) et de la Directive sur les services de média à la
demande (SMAD) ouvrent des perspectives pour une amélioration des droits
des artistes interprètes, que ce soit dans le spectacle vivant ou le spectacle
enregistré, comme noté ci-dessus.
Nous devons travailler pour être force de proposition sur ce sujet, de préférence
en coordination avec le SNAM et avec l’Adami. Il faut constamment
identifier ce qui relève de droit exclusif et ce qui relève de licence légale, et
avoir des positions constantes mais pragmatiques sur ce qui relève du salariat
et ce qui relève de bénéfices non commerciaux.
Il est important de poursuivre et toujours approfondir notre travail avec l’Adami,
dans le respect des prérogatives de chacun. Ceci implique aussi de rester
en contact régulier avec nos camarades élu·es au Conseil d’administration.
2022 sera sans doute la dernière chance (pour le moment) pour les artistes
interprètes de faire reconnaître, dans une refonte de la directive européenne
sur la durée de protection des droits des artistes interprètes, que les droits
dans l’audiovisuel doivent être de 70 ans, comme acquis dans le domaine
sonore. Sur ce sujet, là aussi, nous devrons travailler de concert avec les
OGC et EuroFIA.
Il est important aussi de maintenir notre présence au sein du Conseil supérieur
de la propriété littéraire et artistique, lieu de réflexion et d’échange qui
permet de rester au courant des développements qui impactent ou vont impacter
les artistes interprètes.
Pour les mêmes raisons, il serait souhaitable de pouvoir maintenir nos bons
rapports avec l’Association française pour la protection internationale du
droit d’auteur (AFPIDA) pour pouvoir assister à leurs colloques.