Edito
Il n’y aura donc pas de grande bataille cette année pour sauvegarder le dispositif d’assurance chômage des professionnels du spectacle engagés par intermittence, le régime étant à priori globalement reconduit jusqu’à fin décembre 2013. Mais il ne faut pas cependant que les doux zéphyrs du printemps précoce nous endorment pour autant. Il reste de nombreuses raisons de nous s’inquiéter et les artistes interprètes doivent rester sur le qui-vive.
Même si nos annexes semblent provisoirement préservées, Pôle Emploi Services s'échine à en éjecter le plus de professionnels possible, outrepassant stupidement ses prérogatives pour restreindre de plus en plus le champ des activités du spectacle. Le syndicat est déjà intervenu pour faire cesser ces agissements.
Dans le domaine de l’édition phonographique, des engagements ont été signés par les pouvoirs publics, les maisons de disques, les plates-formes Internet et nos organisations qui doivent améliorer le partage des revenus issus de certaines utilisations des prestations des artistes interprètes de la musique sur la toile. Il reste que pour concrétiser ces mesures, la veille et l’action concertée des artistes et de leur syndicat seront nécessaires. Une présence plus importante des chanteurs au sein du SFA nous aidera à forger un bon accord, adapté aux usages professionnels et répondant aux exigences des artistes.
Le numérique est encore au cœur de nos préoccupations dans le secteur audiovisuel. L’arrêt complet de la diffusion télévisuelle analogique à la fin de l’année et l’explosion du nombre de « petites » chaînes nécessitent la refonte totale de notre convention collective. Il faudra de l’intelligence, de l’imagination et l’engagement de tous les artistes potentiellement actifs dans ce secteur pour obtenir un bon accord. Dans le doublage aussi, l’accord salarial et la convention sur les droits doivent être modifiés pour prendre en compte la révolution technologique.
On le voit, les chantiers sont nombreux et complexes. Ce printemps 2011 les voit s’ouvrir, ils ne vont pas se fermer de si tôt. Les artistes interprètes doivent participer pleinement à l’élaboration des instruments qui vont encadrer leur avenir professionnel. C’est au sein de leur syndicat, le SFA, qu’ils pourront œuvrer le plus efficacement et le plus démocratiquement pour les créer et les défendre.
La délégation générale
Sommaire
- Politiques culturelles
Culture pour chacun: partage ou dépéçage?
L'histoire du TEP s'achève
Disparition du Théâtre du Lierre
- Tribune
Autoformation: l'exemple de La Réplique - Dossier
La formation professionnelle continue Volet 2
Les CPNEF : commissions paritaires emploi-formation
La CPNEF Spectacle vivant
La CPNEF-AV – ses missions, son organisation, ses projets
Questions à Claude Michel, vice président de la CPNEF- AV - Vie syndicale
Echos de la journée du 18 janvier avec les artistes de musiques actuelles
Le mot de la trésorière - Propriété intellectuelle
Signature de 13 engagements pour la musique en ligne - International
France-Caméroun - Juridique
Visite médicale d'embauche - Social
GUSO et conventions collectives - Carnet
François Parrot